On pourrait se constituer un chouette répertoire, Fred chanterait ses chansons, j'en glisserais quelques unes à moi. On assurerait grave ! Y'a rien qui nous en empêche... y'a tout qui nous en empêche.
Dans un monde idéal on pourrait se retrouver pour répéter et tourner. Sur la photo il y a deux musiciens
Ardèchois, 2 musiciens de la région lyonnaise, un musicien qui habite en Bretagne. Il faut vraiment un concours de circonstances extraordinaire pour qu'on se retrouve sur la même scène.
On est donc condamnés à jouer seuls ou dans des groupes restreints et dans notre périmètre géographique, avec des musiciens qui habitent dans notre environnement immédiat. Les conditions pratiques du métier ne permettent pas de grands déplacements.
Pourtant c'est pas les idées qui me manquent, j'ai dans mes rêves de rajouter à ces 5 musiciens une section de cuivres qui comprendrait René Ortega, Jean-Pierre Bourgeois et Gérard Gosselin, un pianiste dans le style Frank Iafrate ou Jacques Pina, deux ou trois choristes féminines (j'en connais). A nous la capitale, on arrive !
Bon, il faut maintenant que je me réveille, je dois aller jouer ce samedi (tout seul)!
NB : s'il y a un tourneur ou un producteur intéressé, j'ai les noms des musiciens, ah! ah! (rires)
elles habitent et travaillent dans des endroits différents,
et n'ont, à priori aucune chance de se rencontrer.
Mais cependant elles ont tellement de points communs que lorsque j'ai récemment rencontré la 3 ème, cela a provoqué un flash dans ma tête :
bon sang, mais c'est bien sûr !
Parler de leurs points communs d'abord : elles sont belles, elles sont cuisinières (excellentes), elles sont chefs d'entreprises, elles sont avenantes et commerçantes.
Toutes les 3 sont patronnes de restaurants qu'elles gèrent avec une autorité souriante
Et en plus.....
... elles aiment toutes la musique et les artistes, musiciens et plasticiens. Elles soutiennent ainsi la musique vivante et l'art en organisant des concerts (elles proposent tous les syles de musique sans exclusive) - et en exposant des peintres, des photographes et des sculpteurs.
Elle participent ainsi grandement à la vie culturelle de leur village ou de leur ville.
Leur action est précieuse et reconnue dans les endroits où elles la mènent - dans l'Ain à Bressolles - dans l'Ardèche à Saint-Basile - dans le Rhône à Vénissieux.
Ce qui m'a frappé aussi dans ces 3 restaurants c'est une convivialité de public dont on dirait une famille, leur qualité d'écoute et l'amitié qui se dégage de ces communautés de gens si semblables dans ces 3 régions si différentes.
Les liens personnels que ces 3 personnes nouent avec les artistes et la confiance qu'elles leur manifestent dans leurs projets artistiques personnels sans chercher à tout prix à aller dans le sens du populaire bas de gamme.
Il y a trop de points communs entre ces 3 belles personnes , - accueil - concerts, expos, qualité de leur restauration - pour que ce soit juste le hasard
(et si elles étaient soeurs sans le savoir ?)
- je vais contacter les chaînes de télé et les émissions style "perdu de vue" pour qu'elles mènent l'enquête)
Pour l'instant, leur seul point commun c'est moi même et le flash que j'ai eu cette fin de semaine quand j'ai rencontré Muriel Brevet. Je connaissais Cécile Montagnon et Marie-Hélène Bruyère mais je n'avais pas eu la révélation des troublantes similitudes de façons d'être.
Je joue souvent à Bressolles chez Cécile, j'ai joué un moment ce vendredi chez Muriel à Vénissieux ... et à force de parler d'une date avec Marie-Hélène quand je lui amène en été mes amis irlandais pour un concert, un jour ou l'autre je vais sûrement aller à Lapras jouer au Marie-Café.
A partir de maintenant leur point commun ce sera vous aussi puisque vous serez nombreux à associer dans votre esprit - "les 3 soeurs qui ne se connaissent pas" !
Et quand vous serez dans leurs secteurs géographiques respectifs, Ardèche, Rhône ou Ain, allez manger dans leur restaurant vous y serez bien accueillis. S'il y a des concerts, c’est sûr, ils seront de bon niveau, et pour les musiciens qui cherchent un endroit pour se produire, tentez votre chance, elles vous écouteront.
Il y a quelques jours j'ai participé à une journée de concerts dans un petit village de l'Ain.
Quelques chansons perso dans une bonne ambiance. A la suite de ça, un des organisateurs m'a appelé pour me dire que de l'argent avait été mis dans un chapeau pour les divers groupes et musiciens par le public et que ma part était dispo : 10 euros.
Les organisateurs sont des gens adorables et j'étais très content qu'on m'appelle pour me le dire et parler de ces concerts et que, partant d'une bonne intention, de l'argent soit prévu pour rémunérer les artistes. Mais ça m'a quand même mis le doute sur mon niveau artistique. Et je ne sais plus à quel niveau me situer.
Quinze jour auparavant j'avais organisé un concert caritatif pour Yanis et joué et je valais seize fois fois plus en terme de rémunération.
L'an dernier, dans un autre endroit et dans le même contexte, je valais 87 fois plus.
Les choses ne sont pas claires : pendant toute ma carrière j'ai gagné en francs ou en euros constants 1/8 ème de salaire moyen d'ouvrier par soirée. En jouant 6 fois par mois un musicien pouvait se faire un SMIC moyen et en vivre.
Maintenant il n'y a plus de limite à la baisse des cachets, on dirait que tous les groupes veulent venir jouer "Sweet home Chicago" ou "New York avec toi" gratos dans les bars ou restaurants. Je parle juste des amateurs puisque les intermittents sont trop angoissés par la nécessité d'avoir des dates pour ne pas se concentrer sur une recherche tous azimuths.
Il n'y a jamais eu autant de bons groupes et de bons musiciens qu'en ce moment. Ils bossent dur et ont de l'ambition, du talent et du super matos.
Alors chers amis du public, faites un effort, venez écouter de la musique vivante et mettez de l'argent dans le chapeau.
Et merci aux patrons de bars et restaurants qui ont pris le relais des comités de fêtes et autres associations pour organiser des concerts chez eux. Le jour où ils lâcheront l'affaire les musiciens seront obligés de brader leur matos et de se mettre à picoler et à jouer aux boules.
Une photo d'un boeuf ce vendredi dans un endroit sympa de Lyon. J'y ai joué avec Didier-Marc Bourelle qui s'y produisait avec Mackensow et 2 musicos sympas qui étaient là comme moi pour écouter qui sont allés chercher cajon et harmonica pour se joindre à nous.
C'est ça la musique, c'est convivial, on ne se prend pas la tête et on joue ce qu'on veut tant qu'il y a du monde. (même pour 10 euros ou gratos)
NB : les 10 euros dont je parlais au début, je leur ai dit de les garder pour leur organisation de l'an prochain !
Pour récolter des fonds pour le traitement Bio-feedback de Yanis, j'ai joué un petit moment au restaurant l'Essentiel à Bressolles. La récolte a été bonne et ça a été l'occasion de chanter une chanson avec Cécile, la patronne du restaurant, et mon ami Marco, le célèbre rocker ...
Et le chien de Cécile qui tournait en rond sur scène en écoutant chanter sa maîtresse. J'ai eu peur qu'il foute les enceintes Bose en l'air ou qu'il ne pisse sur les guitares c'est pour cela qu'il y a deux parties dans la chanson !
Septembre 2012 -
On est allés rendre une petite visite à nos amis d'Evergreen swingtet qui jouent pour un festival de jazz à Zoutelande (Pays bas).
Comment ne pas chanter une chanson avec eux :
Piano - Nout de Bruyjn
Drums : John Verbunt
Saxophone - George Van De Molengraf
Double bass : Peter Krijnen
Chant : Josine Van Och
Good moment and very swet memories...
Aout 2016 - Pour faire plaisir à mon ami Rolland Péchard, comme deux de mes musiciens étaient en vacances, pour pouvoir animer une soirée j'ai fait appel à deux amis avec qui je ne joue jamais : Jean-Pierre Bourgeois et Romain Belloni. Vite fait on a montés un répertoire de standards et sans aucune répétition on est venus jouer à La Sorelle.
Et c'était comme si on n'avait jamais arrêté de jouer ensemble alors que ça faisait bien longtemps...
Il y a des musiciens avec qui j'ai une communauté d'idées et avec qui je pourrais reprendre les concerts n'importe quand avec l'impression d'avoir aboli le temps.
Puis au cours de cette soirée, Michael Jones, qui était là par hasard est venu se joindre à notre orchestre improbable, à la guitare d'abord, aves ses chansons ensuite.
Lui et moi On ne se connaissait pas avant ce samedi (du reste il a autre chose à faire qu'à jouer avec tous les musiciens de variété qu'il croise), pourtant j'ai ressenti l'impression bizarre qu'on avait toujours joués ensemble. Est-ce que c'est son niveau très élevé qui lui permet d'être à l'aise dans tous les styles ? sa simplicité et sa gentillesse qui mettent les autres à l'aise ?
J'espère le re-croiser un de ces jours pour continuer notre discussion et notre partage musical et le remercier de nous avoir fait profiter de son talent.
Voilà 4 frères musiciens. Malheureusement pour l'un d'eux, il est né en France alors que les trois autres sont nés en Irlande. C'est pourquoi ils ne se voient qu'une fois par an au maximum.
Les trois frères Irlandais jouent souvent ensemble pour un public qui aime leur répertoire, participe, leur apporte des Guiness et chante avec eux.
Le frère Français court après les cachetons et se tape un répertoire de variété en buvant du Pastis et du rouge limé.
Help, brothers, revenez me chercher et emmenez moi avec vous !
Basse : Gilbert Granier - guitare et 2 ème voix : Dominique Pellet - guitare et chant : Georges Vérat. Nous avons demandé à notre ami Adrien Janiak qui se trouvait dans la salle de se joindre à nous pour jouer un morceau qu'il n'avait jamais joué avec nous, ni même entendu... Facile pour lui !
Cette chanson a commencé comme une plaisanterie : comme j'étais un peu moqueur que les chansons actuelles tournent autour des 4 mêmes accords (Mim-Do-Sol-ré) j'ai voulu participer au concert des artistes qui écrivent toujours la même chanson.
Je me suis donc fait un petit répertoire pour faire une démonstration de cette manie. Avec la liste de chansons qu'on peut jouer sans faire le moindre "barré" à la guitare. Sur scène la démonstration passe bien. En voici la liste :
Save Tonight - on s'attache - Je n'ai qu'une seule vie - Aicha - ça fait mal de vivre sans toi - femme libérée - L’ile aux oiseaux - Quelqu’un m’a dit - Wonderwall - toi plus moi - sur ma route - Zombie - Angela - je marche seul - No Woman No Cry - you are beautiful - right here and waiting for you - no sa - Cotton eye joe - With Or Without You - Cendrillon - Can You Feel The Love Tonight - Conte partiro - Take On Me - I’m Yours - Let it Be
Et je me suis dit que je pouvais bien fabriquer une chanson dans ce style.
Des paroles débiles, le clip vidéo est aussi à prendre au second degré Je vous livre l'ensemble.
Finalement, on s'emm. bien à composer des trucs compliqués, et les accords diminués diminuent surtout les revenus...
On n’empêchera pas
Intro (sol/ré) (Mim/do) X2
couplet 1 (guitare seule)
(Sol) Dans une de mes chansons (ré) j’avais glissé (Mim) (do)
(Sol) Un message important (ré) que je voulais faire passer (Mim) (do)
(sol) Je disais l’eau ça mouille (ré) et la guerre (mim) c’est pas bien (do)
(sol) Comme dans les protests (ré) songs américaines (sol)
couplet2 (guitare+percu)
(sol) Je la jouais un jour sur scène, (ré) 2 refrains, (Mim)3 couplets,(do)
(sol) J’allais changer le monde, (ré) le public écoutait(Mim) (do)
(sol) ça donnait du sens (ré) à mon (Mim) répertoire≈ (do)
(sol) Quand sont arrivés, (ré) comme d’habitude, en retard, (sol)
pont 1 (guitare+percu+basse)
(do) Rigolant, critiquant, (ré) parlant fort, des français (sol)
(do) Je nous connais je suis pareil (ré) et c’est pas qu’on ait (sol)
(do) Des trucs intéressants à dire (ré) mais on est souvent (Mim) (do)
(sol) Un peu sourds, un peu lourds, (ré) et méchants) (sol)
Refrain 1 (fortissimo)
(Sol) On n’empêchera pas le public de parler (ré)
(mim) On n’empêchera pas les chiens d’aboyer (do)
(Sol) On n’empêchera pas les gosses de courir partout (ré)
(Mim/ré) Et les alcoolos de boire comme des trous (Sol)
Refrain 2 (fortissimo)
(Sol) On n’empêchera pas les fumeurs de cloper (ré)
(mim) Les mauvais esprits de tout dénigrer (do)
(Sol) Les petits comiques de raconter des blagues (ré)
(Mim/ré) Les supporters de refaire le match (Sol)
pont 2 (léger ma non troppo)
(do) Alors j’ai changé (ré) ma guitare d’épaule (sol)
(do) Comme l’ami bidasse j’ai rempli (ré) mon quart (sol)
(do) Maintenant avant de chanter (ré)
c’est moi(mim)qui paie la tournée (do)
(sol) Refaire le monde (ré) j’y ai renoncé (sol)
Refrain 3 (crescendo)
(sol) Pour les communards rouge sur rouge (ré) rien ne bouge
(Mim) Mais pour les petits blancs gris sur blanc (do) tout fout le camp
(sol) Les gros mots dans les chansons
c’est pas moi qui ai commencé (ré)
(mim) On était gaulois (ré) avant d’être français (sol)
pont 3
(do) Envoyez à Brassens (ré) une réclamation (sol)
(do) en 3 exemplaires datés (ré) et signés (sol)
(do) Il prendra en compte (ré) vos protestations (mim- do)
(sol) Et on verra plus tard (ré) pour la révolution (sol)
Refrain 4 idem refrain 1 (fortissimo)
(sol) On n’empêchera pas le public de parler (ré)
(mim) On n’empêchera pas les chiens d’aboyer (do)
sol) On n’empêchera pas les gosses de courir partout (ré)
(mim/ré/) On ne m’empêchera pas de boire comme un trou (sol)
pont 3
(do) les comiques de raconter (ré) des blagues (sol)
(do) Le supporters de refaire (ré) le match (sol)
(do) Les mauvais esprits (ré) de critiquer tout (sol)
(do) Et les buveurs de bière de pisser (ré) partout (sol)
Refrain 6 - Reprise refrain 1 (fortissimo)
(Sol) On n’empêchera pas le public de parler (ré)
(mim) On n’empêchera pas les chiens d’aboyer (do)
(Sol) On n’empêchera pas les gosses de courir partout (ré)
(Mim/ré) Et les alcoolos de boire comme des trous (Sol)
Refrain 7 - idem refrain 2 (fortissimo)
(Sol) On n’empêchera pas les fumeurs de cloper (ré)
(mim) Les mauvais esprits de tout dénigrer (do)
(Sol) Les petits comiques de raconter des blagues (ré)
(Mim/ré) Les supporters de refaire le match (Sol)
Refrain 8 (fortissimo)
(Sol) On ne m’empêchera pas quand je serai vraiment bon (ré)
(mim) D’être pour l’extrême gauche ou bien pour le front (do)
(Sol) Si ma greffe de cerveau a encore échoué (ré)
(Mim/ré) de voter un coup Sardine un coup Merluchon (Sol)
Refrain 9 idem refrain 1 (Tempo valse)
(sol) On n’empêchera pas le public d’aboyer (ré)
(mim) On n’empêchera pas les chiens de parler (do)
sol) On n’empêchera pas les gosses de boire comme des trous (ré)
(mim/ré/) les buveurs de bière de pisser (ré) partout (sol)
J'adore cette chanson de Tom Waits que je chante souvent et j'ai eu envie de faire un arrangement plus folk que la version originale. Je vous laisse la découvrir. J'ai rajouté des images de lieux emblématiques pour faire une petite vidéo. Je vous rappelle qu'avant d'être américain, cet état était une province française. Notre culture y a imprégné l'architecture, la langue, la nourriture et la façon de vivre de ses habitants. J'imagine qu'on doit s'y sentir un peu chez nous. Et en plus les gens y ont gardé l'amour de la musique et le sens de la fête.
NB : les photos ont été prises sur de l'Office du tourisme de Louisiane.
Voilà un petit montage humoristique. Le matin au lever, on a l'impression d'avoir 100 ans et le soir sur scène on saute comme des cabris. La principale justification de faire encore de la musique après tout ce temps c'est que "quand on joue on n'a mal nulle part". Bien que beaucoup plus jeunes de Johnny Halliday, Mick Jagger et Paul McCartney, sans oublier Eddy Michell, il faut bien reconnaître que dès fois le matin "ça tire un peu".
Une petite chanson presque de circonstance : when i am dead. La musique est de ma composition et les paroles sont d'une poétesse anglaise du 19ème siècle : Christina Rossetti. Comme c'est du vieux langage anglais poétique, j'ai changé quelques tournures de phrases.
A réécouter la musique, je ne suis pas sûr de n'avoir pas été influencé inconsciemment par la chanson des Beatles "Blackbird". (même tonalité, accords ouverts). Elle est enregistrée en prise directe guitare-voix. Le son de la guitare ne me plaît pas trop car il passe par le micro Fishman de ma guitare Martin J15 enregistré direct dans l'ordinateur. J'aurais préféré un son acoustique capté par un micro-chant, mais il y avait trop de bruits parasites (chauffage, ordinateur, passage de voitures) pour que le rendu soit correct.
When I am dead
Georgio and co & Christina Rossetti
When I am dead, my dearest,
Sing no sad songs for me:
Plant thou no roses at my head,
Nor shady cypress tree:
Be the green grass above me
With showers and dewdrops wet;
And if thou wilt, remember,
And if thou wilt, forget.
I shall not see the shadows,
I shall not feel the rain
I shall not hear the nightingale
Sing on, as if in pain
And dreaming through the twilight
That doth not rise nor set,
Haply I may remember,
And haply may forget.
Une chanson que j'ai composée avec des souvenirs de jeunesse de mon village d'Ardèche. Elle vous paraîtra un peu obscure avec des citations de lieux-dits et des tournures de phrases patoisantes. La langue d'oc est y encore présente à travers les expressions locales et les prononciations de mots.
Je vous laisse découvrir les sublimes paysages des Boutières dans la vidéo...
Avec Gilbert, je joue depuis 1964. Avec André et René depuis les années 70.
A never ending story... toujours vaillants, toujours partants, toujours aussi c... c'est quand même bizarre que notre jeunesse se soit étirée aussi longuement. Sauf que maintenant nous ne voulons plus jouer dans des maisons de retraite de peur qu'ils ne nous laissent pas repartir.
On a usés des générations de fans qui n'ont pas tenu la distance, accaparés par le soucis de la vie. Et nous "for ever young", sauvés par l'amour de la musique, de la fête et de la bière.
Pour nous le blues, c'est comme de la musique classique, on peut revisiter mille fois les 3 accords et les douze mesures. Jouer du jazz nous fait un bien fou quand on est fatigués, du rock et c'est le phénix qui renaît de nos cendres. Quand on est en manque de belles mélodies pop, on en compose. Y'a pas de raison qu'on arrête. En plus il y a encore des personnes qui nous embauchent, qui nous donnent des sous et des sourires, et qui nous disent merci à la fin du concert. Que demander de plus...
J'ai profité de cette journée de commémoration pour finaliser la composition d'une mélodie qui habille une poésie composée il y a cent ans sur un champ de bataille de la première guerre mondiale par un médecin militaire qui s'appelait Mac Crae. A l'occasion de l'enterrement d'un de ses amis il a écrit ce poème poignant dont la genèse est l'observation, par l'auteur, que les coquelicots étaient les premières fleurs qui repoussaient sur les terres dévastées par les obus.
Les photos qui accompagnent ce clip sont presque toutes issues d'un de nos albums de famille. On peut y voir mes deux grands parents qui avaient un vingtaine d'années. A noter que même les hommes plus âgés étaient mobilisés, un arrière grand-père dans une unité de terrassiers et un arrière grand oncle en infirmier alors qu'ils semblent avoir dépassé la quarantaine.
(lam) (lam7) (sim7/5) (mi)
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses row on row,
(do#m7/5)That mark our place(Fa#7);
(sim7/5)and in the sky (mi)
(mibm7/5)The larks, still bravely singing, fly (mi)
(sim7/5) Scarce heard amid (mi) the guns below. (lam)
We are the dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields.
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
Au champ d'honneur les coquelicots
Entre les croix rangée par rangée
marquent notre place
et dans le ciel
Les alouettes, chantant toujours courageusement, volent
Couvrant à peine le bruit des canons
Nous sommes morts. Il ya quelques jours
Nous avons vécu, senti l'aube, vu lumière du soleil couchant,
Aimé et avons été aimés et maintenant nous gisons
Au champ d'honneur.
Au champ d'honneur.
Prenez notre guerre avec l'ennemi
A votre compte, de nos bras meurtris nous tendons
La torche; à vous de la porter bien haut.
Si vous perdez la foi ceux qui sont morts
Ne dormiront pas, au milieu des rouges coquelicots
Au champ d'honneur.
Ce printemps 2014, j'ai eu l'oportunité de donner un petit concert solo au profit d'un enfant que je connais et dont l'état nécessite des soins qui ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale en France. Il doit se rendre en Allemagne deux fois par an pour son traitement de bio-feed back. Il y a deux ans, avec quelques amis nous avions déjà organisé une soirée caritative pour l'association qui en gère les fonds, soirée qui avait engrangée d'intéressants bénéfices. Pour répondre au désistement d'un artiste, une amie qui possède un restaurant m'avait demandé de le remplacer en étant rémunéré "au chapeau". Comme "faire la manche" est quelque chose que j'ai abandonné depuis 40 ans, je ne me voyais pas y replonger. Par ailleurs ça me contrariait de ne pas rendre service à cette amie. J'ai donc décidé de jouer gracieusement et de mettre la somme engrangée par les dépôts "au chapeau" au service de cette bonne action. Bien m'en a pris puisque j'ai sûrement récolté quatre fois plus d'argent que je n'en aurais eu sur juste ma bonne mine et mon petit talent.
Après, on peut toujours se poser la question de savoir si ce geste est pour me donner bonne conscience à peu de frais. (le plaisir égoïste de donner). Quoi qu'il en soit ce qui a été récolté est là sur le compte de l'association et pour les états d'âme on verra après...
Une petite chanson à moi sur cette page :
En fait cette chanson doit avoir des paroles, je les ai écrites, mais comme je n'ai pas le goût de me mettre devant un micro pour les chanter, elle n'est pas finalisée comme ça.
Dans mon projet elle doit être jouée par un orchestre comme un raeggae avec des choeurs à plusieurs voix. Le petit gimmick qui revient tout le temps au piano chante les paroles "i remember, i rememenber, i remember" par des choristes.
Du reste, sans les paroles la mélodie n'est pas assez riche et variée pour porter toute la chanson.
Je l'ai finalisée avec Band in a box pour bosser l'utilisation du logiciel et ne pas la laisser perdre.
Le son de cuivre qui joue la mélodie est un son échantillonné que j'avais fabriqué en empilant plusieurs sons de cuivre mêlant des sons authentiques et des sons synthétiques. L'orgue est un vrai orgue hammond échantillonné.
C'est une chanson moyenne, mais suivant ma théorie, un air qui est trouvé doit vivre. Même s'il est souffreteux comme ici, il a droit de grandir dans les meilleures conditions. maintenant on est au moins trois à le connaître.
J'ai appris à jouer sans avoir de guitare à moi. Comme il n'était pas question dans ma famille que je perde du temps à faire de la musique, posséder un instrument était hors de propos. Cependant, comme j'étais pensionnaire dans un collège et que je rentrais assez rarement chez moi, je profitais des samedis et des dimanches pour me faire prêter une guitare par ceux qui avaient la chance d'en posséder et ils me laissaient les clés des casiers dans lesquels ils les rangeaient. Je mettais les heures d'études à profit pour inlassablement jouer les accords qu'on découvraient. (quand l'un de nous trouvait un accord il en faisait profiter les autres). Personne n'avait de méthode de guitare ni de recueil d'accords. Fot heureusement à cette époque, quand on connaissait la grille Mi-La-Si et l'anatole de Do on pouvait jouer toutes les chansons des "Chaussettes noires" et des "Chats sauvages".
Donc, par la suite, comme une dérisoire revanche, j'ai été pris d'une boulimie de possession de guitares, j'en ai achetées, et à présent j'en possède 10. (sur la photo il en manque deux, une que j'ai prétée, une autre qui est en réparation. J'ai même prêté des guitares qu'on ne m'a jamais rendues car je ne me rappelle pas à qui je les ai prêtées. Forcément je ne peux pas jouer sur toutes et il y en a qui se plaignent que je ne m'en occupe pas plus. Déjà, compte tenu de leur qualités musicales et de mon niveau, qu'elles mériteraient d'être jouées par des grands guitaristes comme Bireli Lagrene ou Sylvain Luc, elles font un peu la gueule. Mais j'en prends grand soin, je les accorde, change les cordes, enlève la poussière, les complimente.
Sur cette page je mets une petite chanson instrumentale que j'ai composée. L'accompagement est fait avec le logiciel "Band in a box", la flûte solo et le contrechant sont joués avec un logiciel gratuit qui s'appelle"Aria Maestosa". Le score est écrit note par note. Comme ce logiciel fait jouer des instruments Quick Time, la flûte de Pan et l'accordéon manquent de réalisme et d'humanité. J'ai perdu les plugs VST pour les sons que je voulais utiliser. le mixage est réalisé avec Cubase. On voit quand même ce que j'ai voulu faire pour le style de la chanson. Ce n'est pas trop rock, mais la mélodie m'est arrivée toute seule et elle voulait reseembler à une musique de film, je n'ai pas eu le coeur de la dissuader. Ce n'est pas parce que ces enfants musicaux (les thèmes) sont différents qu'on ne doit pas les aimer comme les autres... J'avais prévu d'écrire des paroles, mais finalement
Eté 2014 - Un moment de partage improvisé avec Marc Garraud à la guitare et Brendan Garry à l'harmonica pour la reprise d'une chanson de Bob Dylan (l'incontournable "don't think twice it's all right")
Une rencontre à Dublin, dans le quartier de Temple Bar. 3 musiciens irlandais qui jouent. On échange un peu de musique traditionnelle irlandaise contre des chansons de variétté française. Une sympathie se dégage de cette rencontre. Une empathie se dessine pendant ces échanges. On échange aussi des adresses et les 3 musiciens deviennent des amis : David Yeates, Thomas Walsch, Conall Larkin. Par la suite on échangera des chansons, des scènes et des sets, puis des pintes de Guiness contre des bouteilles de Côtes du Rhône. (mais ceci est une autre histoire...
J'adore jouer de façon informelle avec des musiciens que je ne connais pas. Le plaisir de partager, de se confronter à des styles de musique et des sons différents, de se mettre (un tout petit peu) en danger et de résoudre l'équation public/répertoire/possibilités, m'inspirent. En plus laisser au public et aux musiciens avec qui vous jouez, la possibilité de vous pousser hors de scène dès qu'il en ont envie (sans que ce soit humiliant de leur part) met tous les sens en éveil. Quand vous avez un engagement, l'audience est obligée de vous subir jusqu'à la fin du concert, là vous savez très bien à quel moment elle décroche et à quel moment il vous faut regagner votre place.
Et c'est souvent l'occasion de belle rencontres - ici à Dublin avec un groupe irlandais au Farrington hotel. (violon et banjo ça colore vos chansons d'un son que vous ne connaissez pas)
Il y a 13 ans, j'ai écrit, arrangé et enregistré un disque "un air de famille" dans lequel j'ai mis à contribution mon épouse, mes deux filles et mon gendre. J'ai composé 10 chansons et chacun, dont moi même en a chanté deux. Je vous joins une chanson qui s'appelle justement "les petits mouchoirs de dentelle" chantée ici par ma fille Florenee.
Je peux dater cette chanson d'il y a 13 ans avec exactitude car mon petit fils Damien (à gauche sur la photo) avait juste un an. Depuis Jérémy s'est joint à la famille (il faudra que je lui écrive deux chanons, mais son truc c'est plutôt Maître Gims et je ne sais pas 'il voudrait les chanter). Dans cette chanson une maman s'adresse à son enfant, mais je pense que vous auriez compris le sens à l'écoute...
Le MP3 a perdu en qualité au fil du temps ! mais la chanson est pleine de sens.
Boeuf à la forge - Christien-Georges-Nout-Vincent-John
Voilà un enregistrement live d'un duo avec la très talentueuse chanteuse Hollandaise Christien Van Helden. Elle m'a fait le plaisir de me demander de chanter avec elle la chanson de Ray Charles "You do'nt know me". La photo est prise au piano bar La Forge et on la voit avec mon ami Vincent Ribes (à la basse) illustrer la phrase de la chanson "beside the lucky guy" en se moquant de moi...
Le pianiste Nout de Bruijn se joint à nous en cours de chanson et on l'entend rechercher la tonalité employée ce jour là pour cette chanson, en Mib - d'habitude Christien la chante en Fa et moi en Do. ça c'est de la négociation Européenne pour arriver au Mi bémol !.
Je suis un grand fan de Fed blondin. A une époque dans les cachetons j'ai eu l'occasion de reprendre quelques unes de ses chansons et j'aimais beaucoup les chanter. L'occasion s'est présentée cet été de partager la scène avec lui pour une reprise de sa superbe chanson "Paris au bord des larmes" qu'il n'interprète plus dans son spectacle. je lui ai demandé si je pouvais la chanter avec lui, il a dit OK. On a demandé à Gilbert Granier de jouer de la basse, à Charlie de la batterie, à Vincent Ribes de jouer le solo de guitare et nous voilà partis pour une reprise sans répétition et sans parachute de la dite chanson. D'accord, je lui ai massacré son oeuvre, mais j'étais si content de jouer avec lui que je ne crois pas qu'il m'en ait tenu rigueur. Promis je vais essayer de retouver les accords pour faire mieux une fois prochaine.
Pour me faire pardonner, je vous joins la version originale de la chanson. Merci Fred.