Les paroles de cette chanson sont tirées d'une poésie de Sully Prudhomme. Je les ai entendues réciter par la soeur de mon ami Vincent lors de l'homélie prononcée à l'occasion du décès de leur maman en l'église de notre village. Sa maman avait appris ce poéme toute petite à l'école et il l'avait suivi toute sa vie, elle le connaissait par coeur devenue octogénaire. La qualité des vers, le lieu, les circonstances m'ont touché et j'ai décidé de les mettre en musique.
Voici les chanson avec les accords originaux
Les Yeux
(Do) Bleus ou noirs, tous aimés, (Rém11) tous beaux, (Mim aug 5) (Do aug 5 add 9)
Fa add 9) Des yeux sans nombre ont vu (Sol)l’aurore ; (do)
(Do) Ils dorment au fond (Rém11) des tombeaux(Mim aug 5) (Do aug 5 add 9)
(ré aug 5/sus 4/add 9) Et le soleil se lève encore. (La7)
(Ré) Les nuits plus douces que les jours (Ré aug 5 add 9)
(Fa) Ont enchanté des yeux (sol) sans nombre ; (ré )
(Ré) Les étoiles (Ré sus4 add 9) brillent toujours (la sus4 )
sim/la/ré/si/mim/ré/sol
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
(Do aug 5 add 9) Oh! qu’ils aient perdu le regard, (Fa7M s)
Non, non, cela n’est pas possible ! (Do 7)
(Mi)Ils se sont tournés (Fa #m)quelque part (la b m) (la)
(Mi)Vers ce qu’on nomme (Si 7) l’invisible ; (Mi)
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
sim/la/ré/si/mim/ré/sol
Les yeux qu’on ferme voient encore.
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore. (lab)
Sully Prudhomme, Stances Et Poèmes
(Do) Bleus ou noirs, tous aimés, (Rém11) tous beaux, (Mim aug 5) (Do aug 5 add 9)
Fa add 9) Des yeux sans nombre ont vu (Sol)l’aurore ; (do)
(Do) Ils dorment au fond (Rém11) des tombeaux(Mim aug 5) (Do aug 5 add 9)
(ré aug 5/sus 4/add 9) Et le soleil se lève encore. (La7)
(Ré) Les nuits plus douces que les jours (Ré aug 5 add 9)
(Fa) Ont enchanté des yeux (sol) sans nombre ; (ré )
(Ré) Les étoiles (Ré sus4 add 9) brillent toujours (la sus4 )
sim/la/ré/si/mim/ré/sol
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
(Do aug 5 add 9) Oh! qu’ils aient perdu le regard, (Fa7M s)
Non, non, cela n’est pas possible ! (Do 7)
(Mi)Ils se sont tournés (Fa #m)quelque part (la b m) (la)
(Mi)Vers ce qu’on nomme (Si 7) l’invisible ; (Mi)
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
sim/la/ré/si/mim/ré/sol
Les yeux qu’on ferme voient encore.
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore. (lab)
Sully Prudhomme, Stances Et Poèmes
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